Olivier, Henri
Caporal
46ème régiment d’infanterie
Classe : 1913
Recrutement : Se 2ème
bureau
Mort pour la France le 7 septembre 1914
à ? Vassincourt
Tué à l’ennemi
Né le 30 janvier 1893
à Lyon (Rhône)
Puis je trouve que la plupart des
pasteurs sont trop en arrière, alors que les curés sont tués par centaines.
Jusqu’ici je ne connais qu’un Weslyen tué ! Alfred Lacheret, je ne sais
s’il est tué ou blessé. Je viens de voir tué, mais est-il pasteur. As-tu su la
mort d’Olivier Amphoux ? Le connaissais-tu ?
(Albert Léo à Jean - 8
novembre 1914)
Olivier Amphoux était le fils d’Ernest
Amphoux (1854-1925), fabricant de soieries, et de Pauline Amphoux (née
Amphoux et épouse Amphoux) (1859-1946). La famille de Pauline Amphoux est
apparentée à la famille Monod.
Olivier Amphoux est mentionné par
Maurice Barrès dans son ouvrage paru en 1917 Les diverses familles spirituelles de la France (chapitre 4, Les protestants). Il écrit :
« Leur solution parfaite, je la
trouve dans une lettre d'Olivier Amphoux, docteur en droit, étudiant en
théologie protestante, qui, peu avant Vassincourt, où il tomba le 5 septembre
1914, écrivait : « L'heure de la grande bataille approche. Le
général de division nous l'a déclaré lui-même ce matin, et ce sera la
bataille décisive. On peut prier Dieu » non pas, ce qui serait allemand,
pour telle armée plutôt que pour telle autre, mais pour la sauvegarde de la
justice. »
A noter que c’est ce texte de Barrès,
trouvé en ligne en faisant une recherche sur les Volontaires du Christ et sur Francis
Monod (mentionné dans le même chapitre) qui m’a permis de découvrir que
l’Olivier « Amproux » que j’avais longtemps
classé dans les « introuvables » était en fait Olivier Amphoux.
HF (19/10/2016)
Source pour les informations généalogiques :
Généanet, arbre en ligne de Philippe Bourelly.
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