A propos des "Pièces jointes"

Ces "Pièces jointes" sont un complément au blog 1914-1918 : une correspondance de guerre où sont publiées les lettres échangées pendant la Première guerre mondiale entre Jean Médard et les siens, en particulier avec sa mère, Mathilde. (Pour toutes les informations sur Jean Médard, se reporter au blog de base).

On trouvera ici un billet sur tous les amis ou camarades morts dont Jean évoque le souvenir. Pour chacun :
- sa fiche de "Mort pour la France" avec sa transcription (en bleu) ; toutes ces fiches proviennent du site Mémoire des hommes ;
- tous les textes de la correspondance et des mémoires de Jean Médard le concernant (en italiques) ;
- dans la mesure du possible, une notice biographique (dans un encadré).
Merci d'avance à tous ceux qui pourraient me communiquer des informations me permettant d'étoffer certaines notices, ou tout simplement me signaler leur parenté avec la personne à qui le billet est consacré. (Mon adresse est dans le blog de base, sous l'onglet A propos du blog.)

Les articles sont publiés dans l'ordre des décès, les morts les plus anciens se trouvent donc en bas de la liste. Pour faciliter d'éventuelles recherches, vous trouverez sous la rubrique "INDEX" une liste alphabétique, avec un lien vers chaque article.

dimanche 28 juin 2015

Oscar LAROSE (1892-1916)

LAROSE
Oscar
Sergent
67ème régiment d’infanterie
Classe : 1912
Recrutement : Lille
Mort pour la France le 19 mai 1916
à l’ambulance11/XI de Bouif (Marne)
de blessures de guerre
Né le 20 août 1892
à Fournies (Nord)

Les sergents qui suivent un cours [cours divisionnaire de chef de section] de leur côté étaient avec moi, et je n’ai pas été peu étonné de voir parmi eux Larose, le petit sergent du 166, qui était dans la même salle d’hôpital que moi à Aix, que je voulais amener à Cette en permission. Il est maintenant ds un régiment de ma division, et j’aurai peut-être l’occasion de le revoir.
(Jean à sa mère – 27 mars 1916) 

J’ai été toute heureuse que tu retrouves Larose. Cela a dû être une joie pour lui comme pour toi. Est-il du 132 ?
(Mathilde à son fils – 1er avril 1916) 

Le cantonnement du 67 n’est pas loin du nôtre. J’espère bien revoir Larose tous ces temps-ci.
(Jean à sa mère – 2 avril 1916) 

Non Larose n’est pas au 132, mais au 67.
(Jean à sa mère – 6 avril 1916) 

C’est curieux vraiment cette rencontre avec Larose, j’en suis bien satisfaite.
(Mathilde à son fils – 6 avril 1916)

J’ai appris ce matin une nouvelle qui m’a fait grande peine. La mort de Larose ; tu sais le sergent d’Aix-les-Bains qui devait venir en permission chez nous. C’est déjà vieux, parait-il ; il a été tué par une balle en Champagne alors que la division y était encore en inspectant les lignes boches avec ses jumelles.
(Jean à sa mère – 8 juillet 1916)