BENOIT
Pierre Alex*
Médecin Aide Major
12ème bataillon de chasseurs
Classe : 1907
Recrutement : Montpellier
Mort pour la France le 2 octobre 1915
à Gérardmer (Vosges)
des blessures contractées en service
Né le 12 mars 1887
à Cette [Sète] (Hérault)
* Axel, en fait, prénom de son oncle (et, je suppose, parrain) Axel Busck, armateur suédois à Marseille.
Pierre est toujours en pleine action, pas de
répit depuis un mois il ne s’est pas déshabillé.
(Mathilde à son fils – 29 mars 1915)
Ces belles journées de convalescence et de vie familiale sont assombries
par de tristes nouvelles : celle de la mort de Maurice Beau aux
Dardanelles, celle de la blessure de Pierre Benoît dans les Vosges au début de
Septembre.
(Mémoires de Jean Médard)
4 sept 1915
Mon cher Jean
Me voici à mon tour au fond d’un lit avec un éclat d’obus dans le genou.
Cela m’est arrivé au Linge il y a 4 jours. On m’a opéré avant-hier et j’ai
depuis lors la jambe dans une gouttière. J’espère que tout marchera bien mais
je ne me dissimule pas qu’il y a de grandes chances pour que je garde de la
raideur de la jambe.
J’ai une mauvaise nouvelle à t’apprendre c’est la mort de Benoit aspirant
au 12e qui a été tué dans sa tranchée il était de l’A de
Lyon et m’avait dit avoir été avec toi au camp de vacances un chic type qui
disparait. Je suis à l’hôtel du Lac à Gérardmer.
Bien des choses à tous les tiens
à toi
Pierre
(Pierre Benoît à Jean – 4 septembre 1915)
Gérardmer, le
24/9
Ma chérie, je pense qu’il te tarde d’avoir des nouvelles de l’opération de
notre chéri et n’ayant pu le faire hier soir, je le fais vite aujourd’hui. Ns
avons passé 2 heures d’angoisse bien grande, on est venu prendre notre pauvre
garçon après 11 h. et on ne l’a rapporté qu’à 1 h moins le ¼ ; ce qui fait
que cela a été si long, c’est qu’on l’a platré, qu’une première fois c’était
trop petit et qu’il a fallu recommencer et laisser sécher ; ms ns qui ne
le savions pas, c’était bien long !! On a drainé l’abcès inter osseux ce
qui explique la hausse de température et c’était urgent de faire cette
opération ! cela suffira-t-il ? les majors ne peuvent encore se
prononcer : oh cette attente et cette angoisse, quand Dieu permettra-t-Il
qu’elle soit écarté ! Le pauvre a atrocement souffert pdt 2 heures et puis les
gémissements ont cessé, les crampes aussi et la nuit a été calme grâce à une
piqure de morphine. C’est Laure [la sœur de Pierre] qui l’a veillé, elle le
veille encore ce soir et ils en sont tous deux bien heureux.
Aujourd’hui il est assommé par tout l’éther qu’il a absorbé, bcp plus que
hier aussi le pauvre n’a pas de la joie qu’il aurait eu s’il avait été
mieux ; ce soir à 5 h, le colonel est venu le décorer à nouveau et lui
apporter la croix de la légion d’honneur et une autre avec palme. Il l’a lui
épinglé sur la poitrine et l’a embrassé en lui disant que cette croix si
glorieusement gagnée aiderait à le remettre bien vite. Jamais je crois ns ne
saurons tout ce qu’il a fait notre Gros [?], il ne ns avait même pas dit
qu’il avait eu 2 citations à la brigade et 2 à l’armée. Ses amis disent qu’il a
été admirable de courage et de dévouement, jusqu’à prendre à des moments très
durs le commandement de sections privées de leur chef. Et maintenant après
cette vie si active, si belle, le voilà cloué pr des mois peut être ds son
lit ; mais si je le plains le pauvre de toute mon âme, je bénis Dieu de me
l’avoir ramené, et je Lui demande ardemment de permettre que tout aille bien
maintenant. C’est la température qui va de nouveau être notre angoisse
journalière, ah ! si elle pouvait baisser ; quelle reconnaissance et
quelles prières d’actions de grâce je ferai monter vers Celui qui peut
tout !
Tu seras bien gentille de faire passer cette lettre à Jenny [Jenny Scheydt,
une cousine], quand j’écris à l’une c’est pr les deux. Ds 2 jours je lui
écrirai à elle ; embrasse la bien pour moi.
Tu sais par expérience ce que c’est que cette correspondance, de tous côtés
on m’écrit et je veux répondre un peu à tout le monde. Laure m’aide bien, ms ns
ne laissons jamais Pierre seul. J’espère le pauvre arrivera à dormir cette
nuit, depuis 20 jours il n’a pu ainsi dire par dormir et depuis son opération
pas du tout. Oh ! comme son père serait heureux et comme je le plains en
ce moment encore plus, alors qu’il ferait si bon être réunis ! ms Dieu
permet peut-être que nos bien-aimés partagent nos joies !
J’espère que tu vas bien et tous les chers tiens aussi ; si vous lui
écrivez à notre Grand vs pouvez parler de son opération, ms ne faites aucune
allusion à ce que l’on peut craindre encore. Je te laisse maintenant, j’ajouterai
un mot demain pr donner des nouvelles de la nuit.
Chaudes tendresses à vous tous
Ta vieille Anna
(Anna Benoît à Mathilde - 4 septembre 1915)
Jenny […] est montée ici me dire que les Bouscaren avait téléphoné pr ns
prévenir de l’aggravation du mal chez Pierre. […] Ns avons eu hier Yvonne [Yvonne
Bouscaren, l’épouse de Lucien Benoît, le frère aîné de Pierre] qui ne sait pas
plus. Du reste la carte que je t’adresse et que tu as reçue Dimanche te dira
tout ce que ns savons. Je ne sais où écrire. Je n’ai fait encore que
télégraphier. Ces dames [la mère et les sœurs de Pierre] sont-elles encore à
Gérardmer ou à Nancy. Tu devrais écrire à Nancy. Hugo me dit qu’il avait
toujours été pensable que Pierre ne pourrait supporter l’amputation. Seuls les
hommes très sains, qui n’ont fait aucun excès se remettent ! et puis on
l’a faite trop tard. Je suis toute désemparée, je ne puis réaliser.
(Mathilde à Jean – 5 octobre 1915)
J’ai déjeuné Lundi chez les Bolgert. […] Ils m’ont appris une triste
nouvelle que tu connais surement, l’amputation de la jambe de Pierre. Donne-moi
des détails lorsque tu les auras.
(Jean à sa mère – 6 octobre 1915)
Pierre devait mourir à son tour un mois plus tard [le 2 octobre] dans un
hôpital de Gérardmer, où sa mère et ses sœurs étaient venues le rejoindre. La
mort de ces deux cousins [Pierre Benoît et Maurice Beau], auxquels j’étais très
attaché, celle de tant d’autres, le souvenir des heures très dures passées aux
Éparges et à l’hôpital, tout cela pèse sur moi. J’aime la vie et je vais avoir
à affronter de nouveau les menaces précises et renouvelées de la mort. Pourtant
je ne supporterai pas longtemps la vie de l’arrière, où l’on ne parle
décidemment pas le même langage que nous, où l’on ne comprend pas, où
l’on s’installe dans l’existence comme s’il n’y avait pas la guerre. Je relis
souvent Job dont les protestations et les questions angoissées correspondent
assez bien à mon état spirituel.
(Mémoires de Jean Médard)
J’ai appris hier par une lettre d’oncle Fernand [Leenhardt] la mort de
Pierre. Pauvre tante Anna. Rien ne lui est épargné ; je me demande comment
elle a supporté ce coup, elle dont la santé était déjà si éprouvée et qui se
faisait tant d’illusions sur l’état de son fils. Les Bolgert m’avaient donné de
mauvaises nouvelles, mais j’étais loin de m’attendre à ce dénouement-là. Pour
nous aussi c’est un vide. Il nous aimait et nous le lui rendions bien. Je
souffre de ne pouvoir parler de lui à personne.
(Jean à sa mère – 8 octobre 1915)
Tante Anna […] est arrivée ce matin à 4 h 44 et j’ai fait diligence pour
aller à la gare. J’ai été bien perplexe, par exemple. Elle avait prié Mathilde
de ne dire à personne qu’elle arrivait, elle ne voulait voir qui que ce soit à
la gare. Je me demandais si cet arrêt me concernait, et j’ai fini par passer
outre. Je l’ai trouvée stoïque elle et ses filles, toutes souriantes Lucien
arrivait en même temps pr sa permission de huit jours. Cela coïncidait à
merveille.
Je les ai devancés chez eux et là il y a eu un peu d’émotion. Elles m’ont lu
les discours admirables prononcés sur sa tombe. Celui du colonel est
remarquable et je le copierai pr te l’envoyer. Ce cher Pierre était adoré de
tous et ses chefs et ses soldats l’ont pleuré à l’égal des siens. Dans un
délire il demandait sa croix et la lançait comme un enfant.
Ta tante demeure sans regrets. Seule l’amputation faite au moment même eut peut
être sauvé mais il n’aurait pas donné sa jambe alors que rien ne laissait
prévoir la catastrophe. C’est un tout petit éclat empoisonné sans doute qui a
empoisonné le sang. On a d’abord enlevé l’éclat et l’étoffe qui avait pénétré,
la peine est demeurée. On a fait une autre opération on a scié le tibia rétrécissant
ainsi la jambe, puis on a amputé, jamais la peine n’a cédé un seul jour. Mais
lui n’a jamais montré qu’il voyait l’issue venir. L’avant-veille il a prtant
dit à son ami : Je crois que je me décolle et puis à sa sœur qui le
veillait. Tu es si triste, tu as pleuré ? et il s’est endormi comme un
petit enfant.
Je suis sous cette impression si poignante je ne puis parler d’autre chose et
j’ai tort tu n’as pas besoin de ces tristesses.
(Mathilde à Jean – 19 octobre 1915)
Condensé d’un
texte écrit par Gilles Morlock* .
Axel Pierre
Benoît naît le 12 mars 1887 à Sète (Hérault). Issu d'une famille comportant
plusieurs pasteurs de l'église réformée, dont son grand père, il est le fils de Victor Benoît, et
d'Anne-Marie (Anna) Bertrand. Il est le troisième de leurs quatre enfants. Il a
un frère et deux sœurs. La vie familiale
est évoquée dans les mémoires de Jean Médard, cousin germain de Pierre Benoît : « Les Victor Benoît étaient aussi pour nous
une seconde famille. Ils habitaient au troisième étage d'une maison qui
dominait l'Esplanade et leur maison était un peu la nôtre. Il ne se passait pas
de semaine sans que nous prenions un ou plusieurs repas chez eux. Lui était
directeur à Sète de la banque Castelnau. Elle, Alsacienne d'origine, ayant
perdu ses parents très jeune avait adopté la famille de son mari et avait été
adoptée par elle sans réserve. Elle régentait totalement son foyer, me
semble-t-il, et passablement le nôtre. Ma mère était très sensible à l'opinion
de "tante Anna" […] Lucien, le fils aîné, était celui de leurs quatre enfants
avec lequel nous avions le moins de rapports. Plus âgé que moi d'une dizaine
d'années, préparant les grandes écoles ou élève de Polytechnique, il était
rarement à Sète. Par contre les autres étaient pour nous des frères et des
sœurs; moins Laure, déjà une jeune fille, et qui fut quelque temps en pension
en Suisse, mais certainement Pierre qui était de cinq ans mon aîné, un
certain temps au Collège en même temps que moi, et surtout Madeleine, ma contemporaine».
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Le docteur Pierre Benoît, médecin de marine
(Coll. H. Fillet) |
Pierre Benoît passe son baccalauréat en 1904
à Montpellier, puis son certificat PCN le 4 juillet 1905. Il s’inscrit à la
faculté de médecine en octobre 1905 et soutient sa thèse le 24 juillet 1912.
Parallèlement,
il suit les périodes d'instruction militaire habituelles. Il est ainsi promu
médecin aide major de 2ème classe de réserve le 3 octobre 1913.
Il devient
ensuite médecin de marine marchande au service de la Compagnie des Messageries
Maritimes. Il navigue à bord du paquebot Danube, puis à bord du paquebot
Pacifique qui assure la liaison Sydney-Nouméa.
Pour cette raison, il établit sa résidence à Sydney le 12 juin 1914.
La guerre
éclate alors qu'il est en Australie où l'ordre de mobilisation lui parvient. Le
capitaine en second du Pacifique témoigne dans une lettre à sa mère
: «…votre cher Pierre était à bord le camarade de tous. Nous l'avons vu
partir avec regret, nous avons accompagné à la gare ce brave qui voulait faire
son devoir à tout prix et qui nous disait même : « Eh bien! Que dirait ma
mère si je ne partais pas!» Voilà Madame, l'une des dernières phrases de ce
noble cœur que j'ai pu entendre avant son départ d'Australie.»
A peine débarqué, alors qu'il est affecté à
Montpellier, il demande l'attribution d'un poste sur le front, et rejoint le 12ème
bataillon de chasseurs alpins le 3 octobre 1914.
Le bataillon
est alors en position dans les Vosges, dans la région de Munster, sur les
pentes surplombant Sulzern.
Le 19 février 1915, une violente attaque ennemie est déclenchée.
Lors de ces journées, Pierre Benoît, sous un feu violent de mitrailleuses, est
allé chercher et a ramené son chef de bataillon, le commandant Martin,
grièvement blessé. Son comportement lui vaut une première citation le 19 mars
1915, à l'ordre de la brigade pour «belle conduite pendant les journées des
19, 20, 21, 22 et 23 février 1915».
Le 30
juillet, le 12ème bataillon relève le 11ème en vue de
l'attaque sur le Barrenkopf. L'attaque est déclenchée le 31 juillet, et permet
d'enlever la position. La tranchée prise est retournée et la position
organisée. Le bataillon doit repousser de nombreuses attaques acharnées pendant
plusieurs jours dans des conditions particulièrement pénibles. Pierre Benoît obtient une nouvelle citation,
à l'ordre de l'armée : «Médecin d'un immense dévouement et d'un très grand
courage. A assuré son service sous un bombardement continuel et violent».
Le bataillon
est relevé le 12 août pour aller au repos au camp d'Haeslen jusqu'au 19 août.
Il est alors placé dans le secteur du Linge. Le 31 août commence un
bombardement d'une violente intensité comportant des obus suffocants. C'est au
cours de ce bombardement, alors qu'il se consacre aux chasseurs blessés, que
Pierre Benoît est atteint d'un éclat d'obus au genou. Il est évacué sur
l'hôpital complémentaire d'armée de Gérardmer. Sa conduite lui vaut une nouvelle
palme à sa croix de guerre et la croix de chevalier de la Légion d'honneur avec
la proposition suivante : « A fait preuve depuis
le début de la campagne du plus grand dévouement et du plus remarquable mépris
du danger. Aux combats de 1915
est allé chercher et a ramené sous un feu violent de mitrailleuses son
commandant de bataillon grièvement blessé. Pendant toute la durée des combats
du 1er août, a assuré avec un inlassable dévouement et sous un feu
meurtrier le service d’un refuge de blessés à proximité immédiate de la ligne
de feu. Le 31 août a été grièvement blessé en prodiguant des soins à des
blessés au cours d’un bombardement violent, et alors que son abri était rendu
intenable par suite des émanations et des obus suffocants. A été proposé deux
fois pour une citation à l'ordre de l'armée. A été cité à l'ordre de la
brigade.»
Malgré les soins reçus et une amputation au niveau de
la cuisse, son état s’aggrave subitement.
Pierre Benoît meurt le 2 octobre 1915, à l'âge de 28 ans. Jean Médard
l'évoque dans ses mémoires : «Pierre
devait mourir à son tour un mois plus tard dans un hôpital de Gérardmer, où sa
mère et ses sœurs étaient venues le rejoindre.» Un
avis de décès est publié dans le journal L'éclair du midi du 10 octobre
1915.
Pierre
Benoît est inhumé initialement au cimetière communal de Gérardmer, puis
réinhumé dans le caveau familial, au cimetière marin de Sète, sa ville natale,
face à la mer qu'il avait tant sillonnée.
L‘historique
du 12ème bataillon de chasseurs alpins évoque sa mémoire :
« Le docteur Pierre Benoît était revenu d’Australie à la déclaration de
guerre, il nous était arrivé en octobre. D’une constitution physique superbe,
praticien consommé, sportif et artiste, il avait, au cours de ses voyages, su
apprécier toutes les douceurs de l’existence qui semblait l’avoir traité
jusqu’ici en enfant gâté et, partant, nul plus que lui n’avait un mépris aussi
absolu du danger. Souvent, il s’était risqué à accompagner nos patrouilles en
avant des lignes de Sulzern et, malgré sa haute taille, les balles jusque-là
l’épargnèrent. Au Barrenkof, il fut inlassablement en première ligne et
relevait nos blessés si nombreux. Il y fut touché au genou par un léger éclat
d’obus ; une amputation suivit et, après une douloureuse agonie, il
succombait à l’hôpital de Gérardmer. »
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Cargo Docteur Pierre Benoît |
En mai 1917,
le conseil d'administration de la compagnie des messageries maritimes décide
d'honorer sa mémoire, comme l'indique la lettre adressée à madame Victor Benoît
«…mes collègues et moi avons pensé que la fin héroïque de votre fils, mort
des suites d'une blessure reçue en Alsace, après avoir été cité trois fois à
l'ordre de la Brigade, deux fois à l'ordre de l'Armée et décoré de la Croix de
Guerre et de la Légion d'Honneur, méritait particulièrement d'être commémorée ;
un navire destiné à la Compagnie des Messageries Maritimes et actuellement en
construction portera donc le nom de «DOCTEUR PIERRE BENOÎT». En rendant cet
hommage public à un membre de notre personnel qui s'est particulièrement
distingué au cours de cette guerre mondiale, nous avons entendu consacrer et
garder fidèlement sa mémoire. Nous avons voulu aussi que, dans tous les ports
que ce navire visitera, son nom rappelle le souvenir de l'un des nôtres qui a
fait héroïquement le sacrifice de sa vie.» Le cargo «Docteur Pierre Benoît»
est lancé en mai 1918, affecté à la desserte de l'Inde, de l'Afrique du Nord et
du Levant, puis sur la ligne commerciale d'Extrême Orient. Rebaptisé Mount
Kassion après sa vente en 1937, il sera torpillé et coulé en 1942.
La mémoire
de Pierre Benoît est par ailleurs honorée dans le livre d'or des médecins morts
pour la patrie, le livre d'or et le monument aux morts de la ville de Sète, une
plaque au temple de Sète et la plaque commémorative de la faculté de médecine
de Montpellier.
Remerciements : Francine Benoît, Hélène Fillet, Cyril Leenhardt, Eric Mansuy.
Gilles
Morlock
* Gilles Morlock, ancien interne des hôpitaux de Montpellier,
ancien chef de clinique à la faculté, médecin honoraire des hôpitaux a rédigé
les notices biographiques d’hommage aux médecins et étudiants de la faculté de
médecine de Montpellier morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918.
Lucien Benoît (1829-1908).
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