Philippe
Sous-lieutenant
2ème
groupe d’aviation-Escadrille 7
Classe :
1904
Recrutement :
Seine 2ème bureau
Mort
pour la France le 28 avril 1916
Au
Pont Faverger (Marne)
Tué
à l’ennemi
Né
le 24 février 1884
A
Paris (Seine)
Le courrier
arrive. Rien de toi puisque hier j’ai été gâté. [Albert] Léo me dit avec
beaucoup de tristesse la mort de son frère Philippe descendu avec son avion.
(Jean
à sa mère – 11 mai 1916)
Philippe Léo était un frère
d’Albert Léo, pasteur très impliqué dans la Fédération française des
associations chrétiennes d’étudiants, et ami très proche de Jean Médard.
Philippe et Albert Léo étaient les
fils d’Auguste Léo (1836-1900) et de Gabrielle Vernes (1842-1921). Philippe
Léo était banquier à Paris.
HF
(19/12/2016)
Source
pour les informations sur Philippe Léo et ses parents : Généanet, arbre
de Philippe Bourelly
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Source du texte suivant : blog L'escadrille 36
Né
le 24 février 1884 à Paris (75).
Classe
1904.
Recrutement
du 2ème bureau de la Seine sous le n° matricule 2215.
Service
militaire au 36ème régiment d'infanterie, à compter d'octobre 1902.
Profession
avant-guerre : banquier.
Observateur
de l'escadrille MF 36 du xxx au 21 juillet 1915.
Sorti
de l'hôpital Pasteur, le 8 mai 1915.
Médaille
militaire, le 16 juin 1915.
Croix
de Guerre.
Brevet
de pilote militaire n° 1138 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le
2 juillet 1915.
Pilote
de l'escadrille MF 7 du 11 septembre 1915 au 28 avril 1916.
Nommé
Sous-lieutenant, le 5 janvier 1916.
Tué
au cours d'une mission dans les environs de Moronvillers / Pont-Faverger
(51), le 28 avril 1916.
Il
faisait équipage avec le sous-lieutenant Lucien Sartori qui a également perdu la vie.
Une
citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, le 24 mai 1916.
*
Citation à l'ordre de l'armée à l'adjudant Philippe Léo, observateur de
l'escadrille MF 36, le 13 mai 1915 : "A constamment fait preuve des plus belles qualités de sang-froid et
de courage comme agent de liaison avec l'artillerie, puis comme observateur
en avion. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. Le 27
mars 1915, a attaqué un Albatros armé et l'a contraint à fuir. Dans la nuit
du 31 mars au 1er avril, a pris quatre fois l'air pour tenter la
destruction d'une grosse pièce ennemie que l'artillerie ne pouvait atteindre."
*
Citation à l'ordre de l'armée au sous-lieutenant Philippe Léo, pilote de
l'escadrille MF 7, le 24 mai 1916 : "Pilote
d'une grande adresse, possédant le plus complet mépris pour le danger.
Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. A survolé le 15
mars 1916, le terrain d'une attaque à moins de 400 mètres pour mieux se
rendre compte du résultat de l'opération. Le 28 avril 1916, a poursuivi une
mission de reconnaissance dans les lignes ennemies en dépit d'un tir
d'artillerie extrêmement précis qui a fini par mettre le feu à son appareil
et l'abattre au sol, trouvant ainsi une mort glorieuse."
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