MARCEAU
Marcel Emmanuel
Lieutenant
132ème régiment
d’infanterie
Classe : 1910
Recrutement : Seine 2e
bureau
Mort pour la France le 16
avril 1917
à Braye-en-Laonnois
(Aisne) Moussy bois de la Bovette
Genre de mort : blessures
de guerre « Tué à l’ennemi »
Né le 15 mai 1890
à Perpignan (Pyrénées
orientales)
Les morts du 16 avril 1917,
premier jour de l’offensive du Chemin des Dames
(Lettre de Jean Médard à sa mère – 22 avril 1917)
Cette
première attaque, journée du 16, a été très dure. Au 2ème Baton
elle ns a couté en tués, outre le commandant, le capitaine Candillon (5ème),
St Lieut Gonin (6ème tu le connaissais – le petit aspirant qui
avait pris le thé avec ns et Getaz à Chartèves) Lieut. Jesson (7ème),
S/Lieut Mellinette et Baillot (Cie de Mitrailleurs). Tu
connaissais aussi ce dernier, tu trouvais qu’il ressemblait à un officier de
marine. En blessés : capitaine adjudant major Dufour, S/Lt
Millière, S/Lt Bouchez, [Roger de] La Morinerie. Le Commandant [Rivals]
était en tête de combat, il a eu une mort magnifique. Le colonel [Théron]
aussi était presque en tête sur le petit groupe qui l’entourait peu sont
revenus indemnes. Lui, notre brave colonel blessé à la cuisse, son capitaine
adjoint [Gabet] la figure traversée d’une balle, Soula, off. du canon de 37
tué, etc., etc.
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Source : JMO du 132ème R.I.
- Soulignés en noir par l'auteur du blog : les tués du 16 avril 1917.
- Soulignés en blanc par l'auteur du blog : les blessés du 16 avril 1917.
- Soulignés en gris : les tués du 17 avril 1917.
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JMO du 132ème R.I. – 16 avril
1917
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Antoine
RIVALS (1875-1917)
René CANDILLON
(1886-1917)
Lucien SOULA
(1874-1917)
Marcel Emmanuel MARCEAU
(1890-1917)
Georges Etienne Soter
BAILLOT (1892-1917)
Gaston MELLINETTE
(1892-1917)
Claude GONIN
(1896-1917)
Marcel Adrien MORIN
(1886-1917)
Emile JESSON
(1892-1917)
Jean
ne nomme pas dans sa lettre les morts du 3ème bataillon, dont il
était forcément moins proche : Marceau et Morin, tués le 16 avril,
Robein et Hazin, tués le 17. Ils sont les « etc.
etc. » qui clôturent sa triste énumération. Il est vrai aussi que ce
jour-là, le 2ème bataillon, qui attaquait en tête, a payé le plus
lourd tribut, du moins en ce qui concerne les pertes en officiers : sur
15 officiers, 6 sont tués et 4 blessés.
N.B. : Les décomptes des pertes ne sont pas
faits par bataillon, mais pour le régiment. Cependant les pertes en officiers
étant nominatives, et leur répartition dans chaque bataillon étant connue
grâce à l’ordre de bataille ci-dessus, il est facile de faire les calculs à l’échelon
du bataillon.
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La figure de Marcel Emmanuel Marceau reste floue. En
effet, il n'y a pas de Marceau à la date indiquée dans le registre des naissances de 1890 de Perpignan ; quant au registre matricule du 2ème bureau de la Seine, il n’est
pas en ligne (le moteur de recherche permet simplement de savoir que Marcel
Emmanuel Marceau portait le n° matricule 1145). Les informations sur lui sont
donc difficilement accessibles.
HF
(25/01/2017)