MORIN
Marcel Adrien
Sous-lieutenant
132ème régiment
d’infanterie
Classe : 1906
Recrutement : Le
Havre
Mort pour la France le 16
avril 1917
à la ferme de Metz (Aisne)
Tué à l’ennemi
Né le 17 avril 1886
à Trouville-sur-Mer
(Calvados)
Les morts du 16 avril 1917,
premier jour de l’offensive du Chemin des Dames
(Lettre de Jean Médard à sa mère – 22 avril 1917)
Cette
première attaque, journée du 16, a été très dure. Au 2ème Baton
elle ns a couté en tués, outre le commandant, le capitaine Candillon (5ème),
St Lieut Gonin (6ème tu le connaissais – le petit aspirant qui
avait pris le thé avec ns et Getaz à Chartèves) Lieut. Jesson (7ème),
S/Lieut Mellinette et Baillot (Cie de Mitrailleurs). Tu
connaissais aussi ce dernier, tu trouvais qu’il ressemblait à un officier de
marine. En blessés : capitaine adjudant major Dufour, S/Lt
Millière, S/Lt Bouchez, [Roger de] La Morinerie. Le Commandant [Rivals]
était en tête de combat, il a eu une mort magnifique. Le colonel [Théron]
aussi était presque en tête sur le petit groupe qui l’entourait peu sont
revenus indemnes. Lui, notre brave colonel blessé à la cuisse, son capitaine
adjoint [Gabet] la figure traversée d’une balle, Soula, off. du canon de 37
tué, etc., etc.
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Source : JMO du 132ème R.I.
- Soulignés en noir par l'auteur du blog : les tués du 16 avril 1917.
- Soulignés en blanc par l'auteur du blog : les blessés du 16 avril 1917.
- Soulignés en gris : les tués du 17 avril 1917.
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JMO du 132ème R.I. – 16 avril
1917
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Antoine
RIVALS (1875-1917)
René CANDILLON
(1886-1917)
Lucien SOULA
(1874-1917)
Marcel Emmanuel MARCEAU
(1890-1917)
Georges Etienne Soter
BAILLOT (1892-1917)
Gaston MELLINETTE
(1892-1917)
Claude GONIN
(1896-1917)
Marcel Adrien MORIN
(1886-1917)
Emile JESSON
(1892-1917)
Jean
ne nomme pas dans sa lettre les morts du 3ème bataillon, dont il
était forcément moins proche : Marceau et Morin, tués le 16 avril,
Robein et Hazin, tués le 17. Ils sont les « etc.
etc. » qui clôturent sa triste énumération. Il est vrai aussi que ce
jour-là, le 2ème bataillon, qui attaquait en tête, a payé le plus
lourd tribut, du moins en ce qui concerne les pertes en officiers : sur
15 officiers, 6 sont tués et 4 blessés.
N.B. : Les décomptes des pertes ne sont pas
faits par bataillon, mais pour le régiment. Cependant les pertes en officiers
étant nominatives, et leur répartition dans chaque bataillon étant connue
grâce à l’ordre de bataille ci-dessus, il est facile de faire les calculs à l’échelon
du bataillon.
HF
(25/01/2017)
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Marcel Adrien Morin était le fils
de Louis Adelaïde Adrien Joseph Edouard Morin, tailleur de pierre, âgé
de 32 ans et de Eugénie Marie Duval, âgée de 26 ans. Sur sa fiche matricule,
il est mentionné que ses deux parents sont décédés, et qu’il était garçon de
salle.
Une mention marginale sur son acte de naissance
indique qu’il avait épousé le 20 mai 1916, au Vésinet, Marie-Louise Latapie.
Marcel Adrien Moreau était sergent à la fin de son
service militaire en 1909. Quelques semaines après la mobilisation générale,
il a été promu sous-lieutenant de réserve à titre temporaire. Il était alors
au 329ème régiment d’infanterie. Il était arrivé au 132ème
R.I. le 29 octobre 1916.
HF
(25/01/2017)
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