A propos des "Pièces jointes"

Ces "Pièces jointes" sont un complément au blog 1914-1918 : une correspondance de guerre où sont publiées les lettres échangées pendant la Première guerre mondiale entre Jean Médard et les siens, en particulier avec sa mère, Mathilde. (Pour toutes les informations sur Jean Médard, se reporter au blog de base).

On trouvera ici un billet sur tous les amis ou camarades morts dont Jean évoque le souvenir. Pour chacun :
- sa fiche de "Mort pour la France" avec sa transcription (en bleu) ; toutes ces fiches proviennent du site Mémoire des hommes ;
- tous les textes de la correspondance et des mémoires de Jean Médard le concernant (en italiques) ;
- dans la mesure du possible, une notice biographique (dans un encadré).
Merci d'avance à tous ceux qui pourraient me communiquer des informations me permettant d'étoffer certaines notices, ou tout simplement me signaler leur parenté avec la personne à qui le billet est consacré. (Mon adresse est dans le blog de base, sous l'onglet A propos du blog.)

Les articles sont publiés dans l'ordre des décès, les morts les plus anciens se trouvent donc en bas de la liste. Pour faciliter d'éventuelles recherches, vous trouverez sous la rubrique "INDEX" une liste alphabétique, avec un lien vers chaque article.

dimanche 29 janvier 2017

Hervé de PARSCAU du PLESSIX (1892-1917)


DE PARSCAU DU PLESSIS
Hervé, François, Marie, Joseph
Lieutenant
132ème régiment d’infanterie
Classe : 1912
Recrutement : Saint-Brieuc
Mort pour la France le 17 mai 1917
à Ostel Aisne
Tué à l’ennemi
Né le 2 mars 1892
à Ploujean (Finistère)

  

Nous avons encore perdu ces derniers jours un des plus chics types du régiment, de Parscau, qui commandait une compagnie, tout jeune et tout sympathique. Et puis, même dans le régiment, on se sent perdu, dépaysé ; tout semble changé ; l’esprit, la valeur. Il y a des types qu’on ne remplace pas. C’est vrai que la guerre est une sélection à rebours, les meilleurs s’en vont. Et ce n’est pas parce qu’ils s’en vont qu’on dit que ce sont les meilleurs, c’est parce qu’ils sont les meilleurs qu’ils sont fauchés.
(Jean à sa mère - 20 mai 1917) 


 
            Hervé de Parscau du Plessix était le fils de Philippe de Parscau du Plessix (1863-1938) et de Bénédicte Dulong de Rosnay (1870-1913). Il était marin.
            Sa fiche matricule indique qu’il s’était engagé volontaire pour trois ans, le 4 octobre 1911. Il a donc combattu avec son régiment – il était alors au 70ème R.I. – dès les débuts de la guerre.
            Le 17 avril 1915, Hervé de Parscau, qui était alors sergent, a été versé au 132ème régiment d'infanterie. Blessé à deux reprises, titulaire de la Croix de guerre, il a été promu lieutenant à titre temporaire le 3 mai 1917.
             Sa fiche MPF indique qu’il est mort le 17 mai, l’inscription portée sur le JMO du 132ème RI laisse penser que l’attaque où il a perdu la vie a eu lieu dans la nuit au 16 au 17. 
JMO du 132ème RI - 16 et 17 mai 1917

Sur son site généalogique, Jacques Croizat-Viallet donne des précisions sur la vie et la mort d’Hervé de Parscau : dès ses 16 ans, il avait embarqué sur un navire faisant une campagne en Islande et à Terre Neuve.  
En 1912, il s'engage au 72ème régiment d'infanterie et devient sergent. Dès le début de la guerre, il participe avec son régiment à différentes opérations. Blessé à deux reprises, il se distingue par sa vaillance et il est promu sous-lieutenant, et on lui attribue la Croix de guerre.
En 1917, au sein du 132ème régiment d'infanterie, il participe en première ligne à l'offensive du Chemin des Dames. Il y est tué le 17 mai 1917, d'une balle dans la bouche, en défendant, à la tête de ses hommes, un poste qu'il avait mission de garder.
    
HF (24/01/2017)
 
Source pour les informations militaires : archives départementales des Côtes du Nord, fiche matricule d’Hervé de Parscau du Plessix