DOUTAUD
Gustave Pierre
Chef de bataillon
132ème régiment d’infanterie
Classe 1908
Recrutement : Bordeaux
Mort pour la France le 3 avril 1918
à l’hôpital n° 1° à Rouen (Seine Inférieure)
Suites de blessures de guerre
Né le 12 septembre 1888
à Saintes (Charente Inférieure)
Gustave Pierre
Chef de bataillon
132ème régiment d’infanterie
Classe 1908
Recrutement : Bordeaux
Mort pour la France le 3 avril 1918
à l’hôpital n° 1° à Rouen (Seine Inférieure)
Suites de blessures de guerre
Né le 12 septembre 1888
à Saintes (Charente Inférieure)
En avant de Becquigny je retrouve le 1er bataillon et je passe un moment avec le commandant Doutaud, qui devait être tué le lendemain. [En fait il allait être mortellement blessé.]
(Jean Médard, Mémoires)
Lorsque nous sommes relevés quelques jours plus tard le village est déjà complètement démoli par l’artillerie ennemie. Notre front a tenu, malgré sa fragilité, contre de violentes attaques ennemies, nos pertes ont été beaucoup moins lourdes qu’à Verdun ou que dans la Somme. Nous avons perdu malheureusement nos trois chefs de bataillon : le Commandant Doutaud, le Capitaine Luc et le capitaine de La Haye.
(Jean Médard, Mémoires)
(Jean Médard, Mémoires)
Lorsque nous sommes relevés quelques jours plus tard le village est déjà complètement démoli par l’artillerie ennemie. Notre front a tenu, malgré sa fragilité, contre de violentes attaques ennemies, nos pertes ont été beaucoup moins lourdes qu’à Verdun ou que dans la Somme. Nous avons perdu malheureusement nos trois chefs de bataillon : le Commandant Doutaud, le Capitaine Luc et le capitaine de La Haye.
(Jean Médard, Mémoires)
Pierre Doutaud étant inhumé à Paris, au cimetière du Père Lachaise, la transcription de l’inscription sur sa tombe, consultable sur le site Amis et passionnés du Père Lachaise, donne plusieurs informations et en particulier son prénom usuel) :
« Commandant Pierre DOUTAUD du 132ème régiment d’infanterie, ancien élève de St Cyr, chef de bataillon à 28 ans, Légion d’honneur (Eparges 1915), croix de guerre 7 citations, officier de la couronne royale de Roumanie avec glaives d’or, mort au champ d’honneur le 3 avril 1918 à l’âge de 29 ans. » Le même site donne également des précisions sur les circonstances militaires : “ Le 27 mars 1918, les Allemands franchissent la Somme et s’emparent de Montdidier, s’ouvrant ainsi une route vers Paris. Situé sur la route reliant Montdidier (Somme) à Clermont (Oise), le village de Royaucourt devient un point de défense lors de la bataille de Montdidier. Le 30 mars, les 19ème et 154ème régiments allemands s’emparent du Monchel et d’Ayencourt, mais sont stoppés par le 132ème régiment d’infanterie qui s’oppose devant Royaucourt, stoppant l’avancée allemande vers Clermont." Ce texte est complété par le JMO du 132ème R.I.:
HF (13/11/2018) Source : Amis et passionnés du Père Lachaise. |