HENRY
Alcide Marcelin
Sous-lieutenant
264ème régiment d’infanterie
Classe 1911
Recrutement : Seine 2e/3ème bureau
Mort pour la France le 8 octobre 1918
à l’hôpital auxiliaire 108 Paris XVIème (Seine)
Suite de maladie contractée
Né le 31 janvier 1891
à Paris (Seine) 5èmearrondissement
Alcide Marcelin
Sous-lieutenant
264ème régiment d’infanterie
Classe 1911
Recrutement : Seine 2e/3ème bureau
Mort pour la France le 8 octobre 1918
à l’hôpital auxiliaire 108 Paris XVIème (Seine)
Suite de maladie contractée
Né le 31 janvier 1891
à Paris (Seine) 5èmearrondissement
Le 11 Novembre [1918] nous cantonnons à Ville-sur-Illon. La nouvelle de l’armistice est dans l’air. Je m’impatiente dans le bureau de poste du village parce que le téléphone fonctionne mal.
A 11 heures pourtant nous entendons sonner les cloches des villages voisins et la nouvelle nous est aussitôt confirmée par téléphone. La postière s’est mise à pleurer. Elle a perdu son fils quelques semaines plus tôt.
Nous n’osons pas donner cours à notre joie.
(Jean Médard, Mémoires)
A 11 heures pourtant nous entendons sonner les cloches des villages voisins et la nouvelle nous est aussitôt confirmée par téléphone. La postière s’est mise à pleurer. Elle a perdu son fils quelques semaines plus tôt.
Nous n’osons pas donner cours à notre joie.
(Jean Médard, Mémoires)
Grâce aux recherches effectuées par l’historienne Colette Thivet, il a été possible d’identifier la receveuse des postes de Villon-sur-Illon en 1918 et celui dont elle pleurait la mort en ce jour de l’armistice. Née à Bourges en 1864, elle s’appelait Marie Louise CAVAILLET. Elle avait en premières noces épousé Paul Marie Charles HENRY. Le couple vivait à Passavant-la-Rochère (Haute-Saône), où monsieur HENRY était receveur des postes. De leur union était née le 19 mai 1897 une fille, Marguerite Camille. Devenue veuve en 1902, Marie Louise s’était remariée avec Léon Marie LOUIS, qui décéda à Ville-sur-Illon le 2 mars 1913. Après ce second veuvage, Marie Louise continua à résider à Ville-sur-Illon, avec sa fille. Et cette dernière y épousa, le 11 février 1918, Alcide HENRY. (HENRY était donc à la fois son nom de jeune fille et son nom d’épouse.) Il ne semble pas que Marie-Louise ait eu un fils de son premier mari. La peine dont Jean est témoin en ce 11 novembre 1918 concerne donc son gendre, Alcide HENRY, qui était effectivement mort un mois avant l’armistice. HF (18/11/2018) Source pour le prénom usuel : monument aux morts de Ville-sur-Illon. Recherches effectuées par Colette Thivet, à laquelle je réitère mes vifs remerciements. |