A propos des "Pièces jointes"

Ces "Pièces jointes" sont un complément au blog 1914-1918 : une correspondance de guerre où sont publiées les lettres échangées pendant la Première guerre mondiale entre Jean Médard et les siens, en particulier avec sa mère, Mathilde. (Pour toutes les informations sur Jean Médard, se reporter au blog de base).

On trouvera ici un billet sur tous les amis ou camarades morts dont Jean évoque le souvenir. Pour chacun :
- sa fiche de "Mort pour la France" avec sa transcription (en bleu) ; toutes ces fiches proviennent du site Mémoire des hommes ;
- tous les textes de la correspondance et des mémoires de Jean Médard le concernant (en italiques) ;
- dans la mesure du possible, une notice biographique (dans un encadré).
Merci d'avance à tous ceux qui pourraient me communiquer des informations me permettant d'étoffer certaines notices, ou tout simplement me signaler leur parenté avec la personne à qui le billet est consacré. (Mon adresse est dans le blog de base, sous l'onglet A propos du blog.)

Les articles sont publiés dans l'ordre des décès, les morts les plus anciens se trouvent donc en bas de la liste. Pour faciliter d'éventuelles recherches, vous trouverez sous la rubrique "INDEX" une liste alphabétique, avec un lien vers chaque article.

vendredi 16 novembre 2018

John BOST (1891-1918)

BOST
John François Ernest
Maréchal des logis
20ème régiment de dragons
Classe 1911
Recrutement : Bergerac
Mort pour la France le 26 avril 1918
au nord-ouest de Locre (Belgique)
Blessures de guerre, éclat d'obus aux reins et à la poitrine
Né le 29 juillet 1891
à Prigonrieux La Force (Dordogne)



A Paris quelques tristes nouvelles ; mort de 3 étudiants de la fac dont John Bost, le fils d’Henri Bost de La Force. Westphal a été très grièvement blessé, il a perdu un œil.
(Jean à sa mère – 13 mai 1918)






John Bost était le fils d’Henri Bost (1867-1945) et Emilienne Fischer (1864-1930). Et il était le petit-fils de John Bost (1817-1881) et Eugénie Meynarderie de Ponterie-Escot (1834-1887), fondateurs des Asiles de La Force qui existent encore à ce jour (Fondation John Bost), que ce soit dans leur site historique de La Force (près de Bergerac) et dans d’autres sites en France?

Jean, en 1913, avait visité les asiles avec son ami Albert Léo. Il évoque cette visite dans ses mémoires. Ils avaient été accueillis par Henri Bost, le père du jeune John Bost.
« Découverte des asiles John Bost à La Force. [Albert] Léo m’avait écrit : ‘’Il faut voir les asiles. On descend chez les Henri Bost. C’est la maison du bon Dieu’’. En effet nous avons été reçus à bras ouverts par les Bost, cinq ou six étudiants et moi. La visite des asiles a été pour moi la révélation du ‘’mariage du ciel et de l’enfer’’ l’enfer des misères humaines les plus horribles et les plus repoussantes assumées par un amour surnaturel. Après la ‘’fête des asiles’’, le jeudi, présidée par Alexandre Westphal nous avons prolongé notre séjour jusqu’au Dimanche pour participer à la fête de la Colonie à Port-Ste-Foy. Le gros Henri Bost nous transportait dans son break. Nous avons traversé le Fleix, sommes passés sur le pont du Mignon. Je ne m’imaginais pas alors que ce pays deviendrait le mien, que j’y exercerai à deux reprises mon ministère et que j’y finirai probablement mes jours. »

Avant-guerre, John Bost était étudiant en théologie.
Deux mois avant sa mort, le 18 février 1918, il avait épousé Suzanne Allégret.

HF (15/11/1918)

Source pour les informations personnelles et familiales : Généanet, arbres en ligne de Philippe Bourelly et de Pierre Jean Coustère.