GALAIS
Charles Eugène
Lieutenant
132ème régiment d’infanterie
Classe 1899
Recrutement : Châteauroux
Mort pour la France le 30 octobre 1918
à la ferme de la Motte à Guise (Aisne)
Tué à l’ennemi
Né le 16 mars 1879
à Sainte-Maure (Indre-et-Loire)
Charles Eugène
Lieutenant
132ème régiment d’infanterie
Classe 1899
Recrutement : Châteauroux
Mort pour la France le 30 octobre 1918
à la ferme de la Motte à Guise (Aisne)
Tué à l’ennemi
Né le 16 mars 1879
à Sainte-Maure (Indre-et-Loire)
T’ai-je dit que [Charles] Galais était blessé… pas grièvement heureusement.
(Jean à sa mère – 19 mai 1917)
Dès que nous avons été installés ici [juste à côté de Nancy] nous avons pris nos vélos ([Pierre] Péchenart, Deconinck, [Charles] Galais, le chef de musique [Victor Garnier] et moi) et 20 minutes après nous étions de nouveau à la ville. Nous sommes rentrés dans une piscine où nous avons fait des plongeons variés et divertissants.
Mes compagnons viennent d’apprendre à nager, et l’eau a pour eux un attrait tout particulier.
(Jean à sa mère – 26 juillet 1918)
Un nouveau bond en avant nous amène le 27 [octobre 1918] aux abords de Guise. Nous perdons encore un officier de notre petit Etat-major, Galais, qui commandait l’équipe du canon de 37. Il sera un des derniers tués car nous sommes relevés dans la nuit du 31 au 1er novembre.
(Jean Médard, Mémoires)
Hier nous avons eu la peine de perdre Galais, l’officier du canon de 37 qui était un excellent camarade. (Le successeur de Soula). Il faisait partie de notre petit groupe de l’Etat Major du régiment et l’on ressent toujours davantage la perte de ceux avec qui on a pris l’habitude de vivre.
(Jean à sa mère – 31 octobre 1918)
Ce pauvre Galais aussi. S’est-il vu mourir ?
(Mathilde à Jean – 9 novembre 1918)
(Jean à sa mère – 19 mai 1917)
Dès que nous avons été installés ici [juste à côté de Nancy] nous avons pris nos vélos ([Pierre] Péchenart, Deconinck, [Charles] Galais, le chef de musique [Victor Garnier] et moi) et 20 minutes après nous étions de nouveau à la ville. Nous sommes rentrés dans une piscine où nous avons fait des plongeons variés et divertissants.
Mes compagnons viennent d’apprendre à nager, et l’eau a pour eux un attrait tout particulier.
(Jean à sa mère – 26 juillet 1918)
Un nouveau bond en avant nous amène le 27 [octobre 1918] aux abords de Guise. Nous perdons encore un officier de notre petit Etat-major, Galais, qui commandait l’équipe du canon de 37. Il sera un des derniers tués car nous sommes relevés dans la nuit du 31 au 1er novembre.
(Jean Médard, Mémoires)
Hier nous avons eu la peine de perdre Galais, l’officier du canon de 37 qui était un excellent camarade. (Le successeur de Soula). Il faisait partie de notre petit groupe de l’Etat Major du régiment et l’on ressent toujours davantage la perte de ceux avec qui on a pris l’habitude de vivre.
(Jean à sa mère – 31 octobre 1918)
Ce pauvre Galais aussi. S’est-il vu mourir ?
(Mathilde à Jean – 9 novembre 1918)
Ses parents y résident d’ailleurs toujours au moment de l’incorporation de leur fils. Charles Galais est alors étudiant. Il s’engage néanmoins pour quatre ans, de 1897 à 1901. Après ses années à l’armée, il s’installe à Paris et il y réside jusqu’à sa mobilisation en 1914 (six adresses différentes en treize ans). Sa profession dans le civil n’est pas connue. Au moment de la mobilisation, il est simple soldat. Nommé caporal le 4 août 1916, il grimpe ensuite les échelon très rapidement : sergent le 15 septembre, sous-lieutenant le 13 octobre. Il passe alors au 106ème R.I. début octobre 1916 puis quelques semaines plus tard au 132ème.
La manière familière dont Mathilde l’évoque dans sa lettre du 9 novembre laisse supposer qu’elle connaissait Galais autrement que par les lettres de Jean. Sans doute ce dernier avait-il parlé de lui lors de permissions, puisqu’ils étaient tous deux membres de la petite équipe de l’état-major du régiment.
Charles Galais a non seulement été, comme le dit Jean été “un des derniers tués”. Il fut LE dernier mort du régiment, l’unique “perte” consignée par le JMO en date du 30 octobre 1918. Les circonstances dans lesquelles il a été tué ne sont pas précisées. Il est nommé lieutenant à titre posthume, le lendemain de sa mort. Il est également titulaire de la Légion d’honneur. HF (19/11/2018) Source pour les informations concernant sa jeunesse : Journal officiel de la République française du 17 octobre 1891 (Année 23, n° 282), mis en ligne par Gallica. Source pour les autres informations : archives départementales de l’Indre, fiche matricule de Charles Galais (n° matricule 8, vue 13/723). |